Laurence Boistay, DRH, explique à Fed Human, comment elle s'est lancé un défi ambitieux :

Covid19, PSE, contexte économique difficile, transformation digitale, turn over, fidélisation des salariés… La mission des professionnels RH est de plus en plus complexe et plus que jamais challengée. Le terreau est fertile pour nos plaintes. 

Elle nous emmène découvrir un pays merveilleux, celui de “J’arrête de râler”, celui qu'elle a découvert il y a un an et demi et qui lui a ouvert le champ des possibles.

12 octobre 2020 • FED Group • 3 min

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En Janvier 2019, DRH dans une entreprise de la vente à distance, soucieuse du bien-être des collaborateurs au travail, j’ai entrepris des recherches sur la QVT lors desquelles j’ai découvert le bestseller de Christine Lewicki “J’arrête de râler”. Curieuse, je m’empresse de le lire et je me lance dans le “défi 21 jours consécutifs sans râler”. Très vite, je sens que l’approche proposée allait me propulser dans un autre monde (qui n’est pas celui des Bisounours !!!), inexploré jusqu’alors et totalement inédit pour moi : celui des “petits pas” possibles, de la connexion à mes besoins, de la détermination de mes valeurs… « Un monde où l’on se sent bien chez soi » avec les autres et avec le monde en général.

Forte de cette expérience personnelle, j’ai tout de suite perçu l’intérêt de susciter un tel engouement en entreprise et d’inspirer les collaborateurs à transformer leur quotidien, comme cela s’était produit pour moi. J’avais désormais le cœur à transmettre mes apprentissages.

C’est donc naturellement que j’ai intégré la formation de Christine Lewicki pour devenir ambassadrice et animer des ateliers “J’arrête de râler” en interne car :

→ Oui, le travail est un lieu de contrainte où nous avons de bonnes raisons de râler,

→ Oui, nous avons le pouvoir de décider de la manière dont nous allons réagir aux irritants du quotidien au boulot,

→ Oui, nous pouvons prendre la responsabilité, lorsque c’est sous notre contrôle, de changer les choses voire de lâcher prise,

→ Oui, nous pouvons décider d’être acteur de nos vies.

Le contexte de l’entreprise n’était pas des plus fun : licenciements, baisse de l'activité, baisse d’engagement, turn over. Proposer des ateliers (sur une base volontaire) a permis aux collaborateurs de changer l’angle de vue de leur vie au boulot.

Animer ces ateliers en entreprise est une méthode éprouvée, pragmatique et simple, au format adaptable aux contraintes d’organisation des services, puisqu’il s’agit de 6 ateliers de 1h00 tous les 15 jours. Ils sont accessibles sur une base volontaire.

Les retours des collaborateurs sont parlants, pour eux il s’agit de bien plus qu’une démarche « anti-complainte », c’est une introspection globale et profonde qui permet d’apprendre à se connaître, se décoder au travers de nos réactions face à toute sorte de situations. La complainte n’est qu’un symptôme, l’idée est ici de comprendre ce qui se cache derrière pour mieux répondre à nos besoins, se nourrir positivement et être plus heureux.

Ces ateliers les ont fait grandir, leur ont permis de dédramatiser certaines situations du quotidien.

Cela a donné des outils pragmatiques au quotidien pour les manager afin mieux communiquer avec leurs équipes.

Ce fût un vrai déclencheur de changement. Les des prises de conscience sur les capacités d’action ont ouvert le champ et apporté une désacralisation du changement qui paraît souvent insurmontable, lourd, dépendant des autres.

Les équipes changent progressivement et les collaborateurs deviennent acteurs de leur vie en entreprise, leur posture change et inspire ceux qui n’ont pas suivi les ateliers en titillant leur curiosité.

Pour plus d'informations, visitez le site 

www.christinelewicki.com